Léo Ferré - C'était je me souviens un quatorze juillet

"C'était je me souviens un quatorze juillet"

(De sacs et de cordes)

Lorsqu'on lit les papiers sur Léo Ferré, l'on s'aperçoit qu'une image est souvent employée à son encontre c'est celle du LION mais un autre animal aurait été plus approprié, à mon avis, à le définir et celui-ci n'est autre que... le TAUREAU.

Sa vie a été pareille à celle d'un taureau dans l'arène faisant face aux attaques d'où qu'elles viennent, et elles venaient de tous côtés , endurant les pires humiliations, tenant tête aux rumeurs les plus viles, supportant la trahison, et malgré toutes ces banderilles enfoncées profondément dans son coeur, il continuait à chanter l'Amour.

Lorsqu'il avait trop mal, il criait ou s'emportait et l'on s'étonnait alors de sa mauvaise humeur, de son insociabilité.

Qu'affrontait-il donc dans cet arène ?

La race humaine pour qui il avait fondé tant d'espérances et qui l'a tant déçu.

Le taureau est mort ce soir.

Prenez- le dans vos bras et aimez-le toujours.

SCL

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