Joan Pau Verdier
Léo, domani...

Les sentiers interdits.

J'aimerais qu'un piano libertaire
Rejoue "Benoît Misère" les 14 juillet
- solitudine, pas vrai ?-
rouge et noir le bal des Bastille
ce jour de l'an 10 000
aux coeurs démaquillés ;
c'est pourquoi je n'oublierai jamais tous nos vieux rêves, tu disais qu'avec le temps tout passe,
les amis aussi, mais depuis pour nous tu vis par contumace la nuit, le long des sentiers interdits
Durutti mourut à Madrid
La plazza était vide à cinco de la muerte
- la F.A.I. qu'era pas res, sabes !-
N'est resté sur la barricade
Que ton chant d'Espérade hurlant à l'amitié
C'est pourquoi je n'ai jamais renié notre vieux rêve
Tu disais qu'avec le temps tout passe
Les amis aussi
mais depuis pour nous tu vis par contumace
La nuit, Le long des sentiers interdits
Rapela-te Porca Miseria !
L'an 10000 ! l'an 10 000 ! l'an 10 000 !
Hé Léo ! domani...

(J.P. Verdier / P. Descamps)

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