Billet d'humeur :
" Pleure pas Léo "
En visionnant l'émission " Vivement Dimanche " du 6 octobre 2019 avec Didier Barbelivien, à l'occasion de la sortie de son livre : " Pleure pas nostalgie ", nous avons été scandalisé par l'attitude de Michel Drucker.
Il nous propose de revoir un extrait d'une de ses émissions où Didier Barbelivien rencontre pour la première fois Léo Ferré qui écoute sa chanson " Léo " chanté par Nicole Croisille.
C'était un superbe moment mais hélàs Michel Drucker n'en a rediffusé qu'une toute petite partie en enlevant même ce que Nicole Croisille disait à propos de cette chanson : "J'ai été énormément touché par ce qu'il y a de vrai dans ce que Didier dit sur Léo "
Voici maintenant l'interview après le visionnage de cette séquence :
" D.B. : C'est là qu'on mesure l'émotion d'une rencontre, parce que je bredouille, je ne sais plus parler, je suis tellement impressionné de voir Léo et en plus je ne peux pas deviner ce que Léo va devenir dans ma vie, parce que là je le rencontre et après je ne l'ai pratiquement plus quitté jusqu'à la fin.
M.D. : Tu es allé le voir quand il habitait l'Italie ?
D.B. : Oui
M.D. : Il avait sa guenon avec lui ?
D.B. : Non, elle n'était plus là, la guenon, elle est morte en avril 68 mais grâce à Dominique Lacout qui a toujours été notre lien, à Marie-Christine qui a toujours été présente et qui est encore présente dans ma vie aujourd'hui, je n'ai plus quitté ce génie parce que cet homme est un génie c'est...
M.D. : Alors, c'est une des raisons pour lesquelles je voulais que tu sois devant moi pendant une heure parce que ce talent-là est capable d'écrire ça à 23 ans et "Le soleil des tropiques" pour Gilbert Montagné, 35 ans plus tard. "
Entendre Michel Drucker demander à Didier Barbelivien si Léo avait sa guenon avec lui en Italie, c'est réduire la vie de ce génie à un épisode qui génère toujours hélàs beaucoup d'encre car le scandale fait vendre et ce qui est odieux c'est que nous savons pertinemment que Michel Drucker connait parfaitement la réponse !
Mais il ne s'arrête pas là car lorsque Didier Barbelivien commence à parler de Léo et de son génie, il n'hésite pas à lui couper la parole pour enchainer sur un autre sujet :
une chanson à succès qu'il a écrite pour Gilbert Montagné.
Comment peut-on supporter ce genre de comportement ?
Nous, nous le pouvons pas et c'est pourquoi nous avons écrit ces propos.
Et il nous revient en mémoire la phrase de Léo :
" Les gens taisent l'autre toujours... " (Il n'y a plus rien)
SCL