1953

Musique byzantine

Du 24 octobre 1953 à la fin du mois de juillet 1954, il conçoit et présente, sur Paris-Inter, tous les samedis de 15h 18 à 16h, une nouvelle série d'émissions, Musique byzantine.
Source : La musique souvent me prend... .... comme l'amour - La mémoire et la mer - Avant propos de Robert Horville


Janvier 1953

Zizi (Annie), Catherine Sauvage avec Paris Canaille

Agenda : Zizi (Annie) gare de Lyon quatre heures et demi...

Il connait son premier grand succès populaire avec Paris Canaille chanté par Catherine Sauvage qui deviendra rapidement un succès national et même international.


Février 1953
Léo Ferré, programme gala de soutien au Monde Libertaire

28.02 : Gala de soutien au Monde Libertaire avec Léo Ferré en vedette et Georges Brassens en 1ère partie.


Mars 1953

La chanson du mal-aimé

Il présente la partition de La chanson du mal-aimé à Paul Gilson, responsable des programmes musicaux à la radio mais elle sera refusée au bout de six mois par le comité de sélection.


L'échelle de Jacob

Léo Ferré - Une semaine à Paris du 04 au 10/03/1953
Fichier PDFUne semaine à Paris du 04 au 10/03/1953
• Échelle de Jacob - Léo Ferré
• Cabarets Dancings

Source : Merci à Jacques Layani pour ce partage

Il chante dans le cabaret L’échelle de Jacob.
Source : Les chants de la fureur p 869

L'échelle de Jacob Léo Ferré se souvient de « Mme Lechose, taulière blonde, un peu grasse, un peu… Taulière à L’Escalier de Moïse, où il y avait de tout, du Fernand, du Ferré qui chantait au piano, avec son chien et ses grimaces, et son petit cachet... ».
Curieux portrait, complété un peu plus loin : « Mme Lechose, un peu blonde, un peu... Je la regardais, des fois, en chantant, juste en face de moi, qui n’en perdait pas une, de ses fiches, et le whisky tant, et le gin-fizz tant, et le citron pressé tant... Et mon citron pressé ? La mère Lechose, un peu blonde, un peu grasse, toujours à l’heure, comme les vrais artistes, ceux qui travaillent, et comme ceux qui font travailler les artistes ».

L’Escalier de Moïse, c’est le cabaret L’Échelle de Jacob, évidemment, sis 10, rue Jacob, dans le sixième arrondissement de Paris, ouvert à Noël 1948. Mme Lechose, c’est Mme Lebrun, Suzy Lebrun, venue de Caen, une figure de Saint-Germain-des-Prés sur qui l’on possède plusieurs témoignages. Elle reprendra l’endroit qui, rénové, ouvrira le 15 décembre 1950. On réserve à Odéon 53-53.

Elle était, de l’avis unanime, une personne qui commettait beaucoup de fautes de langue, d’une certaine vulgarité, d’une avarice remarquable et… d’un sens artistique très juste.

L'échelle de Jacob Gilles Schlesser raconte : « Reine du pataquès, elle possède son propre langage, truffé de dérapages métaphoriques tout à fait réjouissants du type "nous sommes partis en fournée" (en tournée), le métier va "de charade en syllabe", "j’ai engagé les Guaranistes" (Les Guaranis, qui jouent de la guitare), "la petite avait un de ces craks" (trac), "le triptyque (strip-tease) va nous tuer", etc.
Son défaut de langage s’accompagne d’un autre défaut : une extrême avarice, malgré sa fortune. Lorsque Cora Vaucaire commence à être connue, Suzy Lebrun lui propose de baisser son cachet, en lui faisant remarquer qu’elle va gagner de l’argent, que c’est tout à fait normal.
Pour Brel ou René-Louis Lafforgue, pas de problème pour une augmentation, à condition qu’elle soit compensée par une diminution : "Une fois, Lafforgue, Brel et moi [François Deguelt], nous avions demandé une augmentation. Nous touchions 1200 francs, et nous voulions 1500 francs. Suzy, qui donnait 7 500 francs à Léo Ferré, nous a dit d’accord, mais à condition que Ferré baisse son cachet en conséquence. Léo était furieux après nous".
Pierre Louki
se souvient de son passage à L’Échelle de Jacob : "Elle avait vraiment un défaut de porte-monnaie. Un jour, un jeudi, je lui ai demandé si je pouvais être augmenté. Elle m’a répondu : "Mais Pierre, il fallait me le demander plus tôt". À la fin de la semaine, elle m’a donné mon enveloppe et m’a dit : "Comme vous ne m’avez parlé que jeudi, je vous ai mis mardi et mercredi à l’ancien tarif, et jeudi, vendredi et samedi, avec l’augmentation". L’augmentation, c’était bien sûr quelques francs. Et elle a conclu en me disant que notre collaboration était terminée" »
.

Marie-Paule Belle se souvient : « Je suis aussi allée chanter à l’Échelle de Jacob, un cabaret en vogue à l’époque. La patronne, Mme Suzy Lebrun, était très économe. Elle nous donnait notre cachet dans une enveloppe qu’il fallait vider et lui rendre, pour qu’elle puisse l’utiliser pour le cachet suivant. Elle parlait bizarrement, disait "estrapontin" ».
Et Françoise Mallet-Joris ajoute : « Mme Lebrun avait demandé à Jacques, mon ex-mari, de repeindre son enseigne. Ce qu’il avait fait. Après quoi, elle lui avait dit : "Je ne vous paie pas, mais vous aurez toujours votre verre de whisky ici à mes frais". Il est venu quatre, cinq fois. Il y avait de plus en plus d’eau dans son whisky ».

Sur le plan artistique, cependant, elle « sent » sa programmation, son choix est sûr et elle engage Jacques Douai, Jacqueline Villon, Raymond Devos, Cora Vaucaire. Elle dit pouvoir se passer des journalistes et les met à la porte. Léo Ferré chante chez elle en mars 1953, tous les jours sauf le dimanche, à partir de 22 h 30.

Suzy Lebrun est ainsi évoquée par Ferré, qui commença à chanter en 1946 et par Marie-Paule Belle, qui naquit cette même année. Trente ans les séparent et Suzy Lebrun les fait se rejoindre dans un passé artistique commun, celui d’un cabaret parisien.

Aujourd’hui, L’Échelle de Jacob est un bar à cocktails.


Et des clous...

La chanson Et des clous... dans le film L’esclave d’Yves Ciampi
Source : voir livre Layani, Les chemins de Léo Ferré


23.03 : Agenda - Vélo Annie 16 000


Avril 1953

Le Chant du Monde & les Disques Odéon

Premier disque Odéon Premier disque Odéon

En 1950, Léo Ferré signe un contrat phonographique de deux ans l'engageant à enregistrer douze titres par an pour le compte du label Le Chant du Monde. Chose faite la première année et puis... plus rien, sans que personne ne s'en émeuve. Manque de moyens ? Désinvolture ? Inertie ?...
En 1953, Léo signe avec les Disques Odéon, qui lui permettent d'enregistrer enfin son premier album (Paris canaille).
Le Chant du Monde sort alors de sa torpeur et rappelle à l'artiste ses obligations.
Bien que son contrat soit échu, Léo joue le jeu.

Il choisit de réenregistrer ses douze premières chansons, toujours au piano. Outre le fait qu'il y est fortement attaché et qu'on lui offre de meilleures conditions techniques d'enregistrement, voire sans doute même la promesse d'un vrai bel album (pour se rattraper des atermoiements passés ?), ce choix peut aussi s'interpréter comme une volonté de ne donner à cette maison que le strict minimum, et certainement pas de quoi faire son beurre avec des nouveaux titres. Quand le courant ne passe pas...
Source : extrait du site officiel (voir octobre et novembre)


10 au 29 : Premiers enregistrements chez Odéon.


Le disque Paris-Canaille est enregistré les 10 et 29 avril 1953 au Studio, Paris (France), et il sortira au cours de l’année 1953.

Léo Ferré - Odéon OS 1038 Léo Ferré - Odéon OS 1038 Léo Ferré - Odéon OS 1038

Odéon - OS 1038


Léo Ferré - Photo-Journal, jeudi 30 avril 1953
Fichier PDF Photo-Journal, jeudi 30 avril 1953
• La prochaine vedette du Saint-Germain des Près...
Les bruits de la ville, par Pierre Roche

Source : BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)


Mai 1953

Cabaret Night and Day

Passe au Cabaret Night and Day, directeur Cartelier
Source : Les chants de la fureur p 956


Léo Ferré - L'Autorité, samedi 30 mai 1953
Fichier PDF L'Autorité, samedi 30 mai 1953
• Saint-Germain des Près
par M. R.

Source : BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)


Juin 1953

Night and Day, René Lebas, Éditions Laffont, Kanters

Le 8 juin, chante à 5h et minuit trente au cabaret Night and Day.

Le 9 juin. Gala René Lebas : "elle m’avait foutu dans un coin de l’affiche en tout tout petit". (Les chants de la fureur p 961)

23.06 : " Madeleine va voir Monsieur l'éditeur pour éditer monsieur Ferré
c'est monsieur l'éditeur qui nous avait écrit"
../... Editeur Laffont, 30 rue de l’université, pour éditer des poèmes.
Source : Les chants de la fureur p 972

Il parle de Robert Kanters : on lui avait envoyé des poèmes, il nous répondu qu’il était serf d’un comité.
Source : Les chants de la fureur p 973

Robert Kanters
Octobre & novembre 1953

Enregistre le premier disque vynil 33T Le Chant du monde

Le disqueChansons de Léo Ferré pour Le Chant du monde est enregistré les 27 et 31 octobre, et le 17 novembre 1953 au Studio Geneix, Paris (France).

Premier disque Le Chant du Monde

Chansons de Léo Ferré interprétées par Léo Ferré - Le chant du Monde LD-M-4022

  1. L’île Saint-Louis
  2. La chanson du scaphandrier
  3. Barbarie
  4. L’inconnue de Londres
  5. Le bateau espagnol
  6. À Saint-Germain-des-Prés
  7. La vie d’artiste
  8. Le flamenco de Paris
  9. Les forains
  10. Monsieur Tout-Blanc
  11. L’esprit de famille


Léo Ferré - La Presse, mercredi 11 novembre 1953
Fichier PDF La Presse, mercredi 11 novembre 1953
Quelques nouveautés Odéon (282818 & 282820) - Publicité

Source : BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec)


Le cabaret l’Arlequin

En Avril 1951, une nouvelle cave naissait à Saint-Germain-des-Prés. Elle était située sous le café La Pergola au coin de la rue Montfaucon. Du jour au lendemain, elle bénéficia d’une vogue inespérée. Par un escalier on descendait directement dans un bar du style « bar américain » précédant une cave voutée, assez spacieuse, bien éclairée par des projecteurs.
Au fond de la salle, sur une estrade, l’orchestre de Don Ryas rythmait les be-bops et les sambas et de jeunes couples tentaient de danser entre les tables prises d’assaut.
Les trois premiers artistes engagés par M. Hubert, directeur artistique, furent la malicieuse Francine Claudel, Mouloudji, très à son aise, qui après avoir interprété six chansons ne pouvait plus quitter le plateau tant il était applaudi et l’énorme chanteur noir américain Al Fats Edwards, dont la voix basse résonnait sous les voûtes comme un tonnerre. Il avait son public, des Noirs américains qui après avoir dégusté des moules marinières et des spaghettis à l’italienne à La Pergola, descendaient écouter leur idole chanter des « negro spirituals ».
L’Arlequin s’offrit le luxe de présenter Cora Vaucaire, Stéphane Goldmann, Jacques Grello, Jacques Douai, ainsi que Francis Blanche et Pierre Dac, Léo Ferré et Catherine Sauvage. Cette dernière se rappelle volontiers que Francis Blanche portait une grande admiration au talent de Léo Ferré et que, si un spectateur se permettait d’émettre une remarque plus ou moins aimable à l’endroit de son ami, il entrait dans une fureur folle et obligeait le mufle à déguerpir manu militari. Dans le texte de Gaby,(directeur de l’Arlequin que Léo appelle Gaby pergola) chanson écrite en 1986, Léo Ferré se souvient de ses passages à L’Arlequin et donne, à son tour, un coup de chapeau à Francis Blanche :
« Je chantais en bas à l’Arlequin
Ce nom-là m’allait comme un gant
…/…Après il y avait Francis, Francis Blanche
Tu te rappelles près du métro Mabillon
…/…Ce Saint-Germain -des-Près défait, soumis à quoi ?
à qui ? à des littérateurs à la noix »
Source : extrait du livre Le cabaret théâtre, p 42


Gaby de l’Arlequin

En 1953, Léo Ferré chante, depuis des années, dans des cabarets parisiens. Il est remarqué d’un petit nombre de connaisseurs, pas du grand public. Il n’a pas encore connu les grandes scènes de music-hall. À Saint-Germain-des-Prés qui, pour lui, évoque les difficultés plutôt qu’un magnifique temps jadis, il existe pourtant un cabaret, l’Arlequin.

L’endroit a été créé en mars 1951. C’est un établissement plutôt grand, puisqu’il peut accueillir deux-cents personnes. Ouvert de 22 h 30 à 3 h du matin, il se situe à l’angle du 131 bis, boulevard Saint-Germain et du 1, rue du Four, à la sortie du métro Mabillon. On réserve à Odéon 59-10. La presse qualifie l’endroit d’« un des plus authentiques temples de la chanson » [1]. Ferré y est déjà passé, en décembre 1951. Il s’y produit maintenant en vedette, vêtu d’une chemise rouge à col ouvert. Avant lui, des sketches de Pierre Dac, le tour de chant de Catherine Sauvage, l’orchestre de Jean-Claude Fohrenbach. C’est là que Catherine Sauvage et Ferré chantent chacun Paris Canaille, puisqu’aucun des deux n’a voulu renoncer à interpréter ce qui est le succès du moment. C’est là que Ferré crée Judas et L’Homme. Certains soirs, Francis Blanche est là, qui adore les chansons de Ferré et met à la porte ceux qui ne les aiment pas. C’est là que le prince Rainier vient écouter son compatriote, le jeudi 17 décembre 1953. Le patron s’appelle Gaby. Comme le cabaret se trouve en sous-sol, sous un café dénommé La Pergola, l’imaginaire ferréen aura tôt fait, dans cette chanson du souvenir, de le nommer Gaby Pergola.

Le beau salut, par-delà la mort, qu’est Gaby, a été enregistré en 1986 pour le double album, publié chez EPM-Musique, On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. Le refrain est repris, à peine modifié, de L’Opéra du pauvre (« Dans les draps que l’amour referme sur la nuit / Tous les amants du monde… » devient ici « Dans les draps que l’amour referme sur la nuit / Tous les amis du monde… »)

Texte de curieuse facture, puisqu’il s’agit d’une adresse à un personnage et qu’y alternent prose parlée et refrain chanté, Gaby est aussi, en même temps, une évocation non pas nostalgique (Ferré n’aime pas la nostalgie et comment pourrait-il avoir celle d’un temps où il ne mangeait pas à sa faim ?) mais attendrie, d’une amitié lucide et cordialement moqueuse, narquoise, cependant indéniable (en effet, pourquoi, trente-trois ans plus tard, Ferré écrirait-il un texte contre un homme décédé ?)

Les souvenirs affluent, voici Francis Blanche, voici le Polonais… Les hommes de lettres de Saint-Germain n’existent plus (« tous crevés ces littérateurs, et leurs livres les saluent, bah, il faut bien qu’ils aient quelqu’un qui les regarde »). Gaby, lui, n’y connaissait rien, ne s’en occupait pas et Ferré le taquine à ce sujet : « La littérature, toi, ça te descendait des oreilles ». Léo Ferré est fidèle en amitié. Gaby a droit à son coup de chapeau.

Évocation authentique, en tant qu’elle est maîtrisée, resserrée autour de l’amitié plutôt que mouillée de stériles regrets, d’un temps révolu de la nuit parisienne, d’un mode de spectacle anéanti, d’un lieu disparu, Gaby n’est certes pas une complaisance morbide. Si « Tous les amis du monde ont droit qu’à leur cercueil / La foule vienne et prie », c’est bien qu’ils en valent la peine. Et si Gaby Pergola semble avoir, un jour, demandé à Léo Ferré de quitter son établissement, celui-ci ne lui en veut pas. D’ailleurs, s’il regrette d’avoir dû partir, c’est qu’il s’y sentait bien. Il l’avoue : « L’Arlequin… Ce nom-là m’allait comme un gant ». À l’Arlequin ou ailleurs, pour Ferré, le temps des cabarets durera encore.

[1]. L’Aurore du 3 novembre 1953.
Source : Blog Jacques Layani - leoferre.hautetfort.com

Léo Ferré, L’Aurore du 03/11/1953
Fichier PDF L’Aurore du 03/11/1953
• Léo Ferré à l'Arlequin
Les cabarets, par André Ransan

Source : Merci à Jacques Layani pour ce partage

Le contexte qui a conduit à l’enregistrement de Gaby est sans doute très différent et peut-être manquait-il un titre à l’artiste pour compléter une des deux galettes de l’album On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans. D’où cette quasi improvisation parlée sur la bande orchestrale d’un passage de L’Opéra du Pauvre (Tableau II, scène 3) et qui débute en reprenant le premier vers de cette tirade « Dans les draps que l’amour referme sur la vie tous les amis (1) du monde ». Quant au second vers de Gaby, « ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie », il s’agit d’une citation mot à mot du poème Hymne (2) de Victor Hugo, que pendant des décennies tous les élèves de l’école de Jules Ferry ont récité sous le titre de « Hymne aux morts » lors des cérémonies à la mémoire des soldats tombés au champ d’honneur. Ces deux vers servent de leitmotive à l’improvisation, et ce n’est certainement pas par hasard que Léo Ferré y a glissé le mot « ami ». Quant à la référence à Hugo peut-être s’agit-il là aussi d’une allusion à une connivence entre les deux hommes. Ceci illustre une nouvelle fois s’il en était besoin l’intérêt de mieux cerner la nature de la relation qui s’était instaurée entre Gaby et Léo !

(1) "amants" dans l'Opéra du Pauvre
(2) III - Hymne (juillet 1830) in Les chants du crépuscule : "Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie / Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie"


Léo Ferré, Le Monde du 05/11/1953
Fichier PDF Le Monde du 05/11/1953
Chansons des quatre vents
Les disques, par Pierre Drouin

Source : Merci à Jacques Layani pour ce partage


Décembre 1953

Historique de La Chanson du mal-aimé à Monaco

17.12 : Le guitariste Barthélémy Rosso entraîne le prince Rainier de Monaco à l’Arlequin pour lui faire écouter le tour de chant de Léo.

18.12 : Le prince Rainier se rend à Pershing.
Source : Les copains d’la neuille n°28


Et des clous…

Interprétation de Et des clous… par Catherine Sauvage.


Le Southern par Léo Ferré

Southern Semi - Léo Ferré " Le SOUTHERN c’est un truc à Marbot pour être à plusieurs endroits à la fois.
Le SOUTHERN c’est être éditeur à Paris et puis à New-York, et puis à Hambourg
…/…
Je m’explique
Vous êtes en train de signer un contrat de cession de musique ou de paroles ou de mistoufle et vous vous croyez à Paris.
Eh bien ce n’est pas vrai, et comme le SOUTHERN va plus vite que la lumière, vous ne vous êtes pas aperçu qu’en même temps vous étiez à New-York, à Hambourg
…/…
SOUTHERN c’est très pratique : on ne signe qu’un contrat, on ne touche qu’une fois
L’éditeur de musique lui, ne signe qu’un contrat aussi, mais il touche plusieurs fois
…/… " Source : Les chants de la fureur, p 876

Les chansons
    Vitrines - Léo Ferré
  • Complainte du pauvre jeune homme,
    poème de Jules Laforgue
  • Et des clous… - chanson du film L'esclave
  • Les grandes vacances
  • L’homme
  • Judas
  • Martha la mule
  • Paris Canaille
  • Le parvenu
  • Vitrines
Les disques & autres versions

Le disque Paris-Canaille

Léo Ferré - Odéon OS 1038 Léo Ferré - Odéon OS 1038 Léo Ferré - Odéon OS 1038

Odéon - OS 1038

PARLOPHONE-EMI (disque belge) PBC 24 PARLOPHONE-EMI (disque belge) PBC 24
PARLOPHONE-EMI (disque belge) PBC 24 PARLOPHONE-EMI (disque belge) PBC 24

PARLOPHONE-EMI (disque belge) PBC 24

Paris canaille - Disque Odéon 1953 - Léo Ferré Paris canaille - Léo Ferré - Réédition La mémoire et la mer

Le disque Odéon (1953) et la réédition La mémoire et la mer (2008)


Chansons de Léo Ferré
interprétées par Léo Ferré

Premier disque Le Chant du Monde

Le chant du Monde LD-M-4022

Léo Ferré - Premier disque Le Chant du Monde LD-45 3011 Léo Ferré - Premier disque Le Chant du Monde LD-45 3011

Disque vinyl 45 T, Le Chant du Monde LD-45 3011

Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3011 Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3011 Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3011 Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3011

Disque vinyl 45 T, Le Chant du Monde EP-45 3011

Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3202 Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3202 Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3202 Léo Ferré - Le Chant du Monde EP-45 3202

Disque vinyl 45 T, Le Chant du Monde EP-45 3202

Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351

Disque vinyl 33 T, Le Chant du Monde LDX 4351

Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351
Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351 Léo Ferré - Le Chant du Monde LDX 4351

Disque vinyl 33 T, Le Chant du Monde LDX-4351,
réédition de 1981


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