Il vient en aide aux juifs persécutés.
Il prend la double nationalité franco-monégasque.
Le samedi 27, il écrit La Rengaine d’amour.
Le 2 octobre à 10h30, Léo Ferré épouse Odette Schunck à la mairie d’Issy-les-Moulineaux où elle habite chez ses parents au 15, avenue Jean-Jaurès (son père est l’administrateur du théâtre de l’Etoile à Paris). Le Petit Niçois consacre un écho à ce mariage.
Ils vont vivre à Beausoleil, au lieu-dit Grima, dans une ferme, avec quarante-cinq oliviers et des bêtes : une mule, un mouton et trois vaches. Il a son premier chien, un berger allemand nommé Arkel.
Il mène une vie de fermier, vend le lait de ses vaches.
Puis Ferré est engagé à Radio Monte-Carlo où il est speaker, aide-régisseur, bruiteur, pianiste… Il annonce quelquefois la météo marine.
À Nice, il prend des leçons de composition auprès de Leonid Sabaniev (1881-1978), ancien élève de Scriabine. Harmonie, rythme et contrepoint lui donnent les rudiments de la direction d’orchestre.
Il écrit ses premières chansons : sur des paroles de René Baer, juif réfugié à Monaco (né en 1887), il compose Le Banco du diable, La Mauvaise étoile et Oubli. Il ne les enregistrera pas.
Sur ses propres textes, L’Histoire de l’amour, Petite vertu… Il ne les enregistrera pas.