Léo Ferré dit :
T’as pas honte, dis ? Tu m’as fait signer un contrat de cession de chansons en 1947 en prenant la part du lion. Cela s’appelle un contrat léonin.
Source : Les chants de la fureur (p852), voir année 1953 16 janvier
Le 3 mars : il signe un premier contrat avec Le Chant du Monde (maison fondée en 1937 et très liée au parti communiste).
L’impression de ses chansons sous forme de partitions permet de démarcher des interprètes éventuels.
Source : Coffret José Corréa Léo Ferré éditions BDMUSIC
Il chante aussi à la nouvelle Rose Rouge, rue de Rennes.
Il met en musique un poème de Ribemont-Dessaignes : Les châteaux, qu’il interprète à la Radio nationale.
Première participation aux galas des Anarchistes.
Léo part avec Odette en Martinique où il s’est vu proposer une tournée, assez misérable de 22 représentations en six mois. Il fait la première partie, seul au piano, puis accompagne les deux autres artistes du programme (dont le chansonnier Jamblan avec lequel il écrit quelques chansons qu’il ne chantera guère : Le marin d’eau douce, Zingare, c’est la fille du pirate, Les douze).
Le producteur disparaît avec la caisse et Léo est contraint avec Odette d’aller vivre chez l’habitant.
Source : Coffret José Corréa Léo Ferré éditions BDMUSIC
29.04 : Contrat avec la maison de disque Le Chant du Monde dirigé par Renaud de Jouvenel. Issu d’une vieille famille noble propriétaire d’un château, à Varretz en Corrèze, Renaud de Jouvenel des Ursins est le fils d’Henry, écrivain et homme politique et le beau-fils de Colette.
Voir année 1955 : Photo-montage réalisé par Jean Harold pour le cabaret « Le port du Salut », 163 bis rue Saint-Jacques.
Source : Livre Le « cabaret théâtre 1945 – 1975 » p 34
Après son retour de Martinique, il signe un engagement d’un an à la Radio nationale (sur la chaîne Paris-Inter) comme producteur d’émissions de musique contemporaine soviétique : Musique Byzantine qui se poursuivra jusqu’en 1954.